
Après avoir décroché son ticket pour la Ligue des champions, la saison dernière, l’US Monastirienne, la surprise de la L1 qui n’en est plus une cela dit, s’est donc remise au travail sous le commandement de Faouzi Benzarti dès jeudi dernier.
La Presse — Pour bien figurer en C1, les dirigeants du club du Ribat ont déjà commencé à explorer des pistes sur le marché des transferts pour renforcer leur effectif. Sur ce, pour rappel, la moitié de saison de Faouzi Benzarti à la tête des affaires techniques des Bleus a été une réussite, même si l’USM n’a pas été titrée.
Les Bleus ont cependant terminé deuxièmes de Ligue 1 et disputeront donc la reine des compétitions continentales la saison prochaine, une échéance qui a poussé les dirigeants usémistes à s’activer très rapidement sur le marché des transferts, afin d’améliorer l’équipe pour l’exercice 2025-2026. Ce faisant, les joueurs du groupe monastirien ont récemment repris le chemin des entraînements et leur feuille de route obéit à trois règles : primo, le passage par le plateau technique pour effectuer les tests physiques.
Secundo, pour les joueurs ayant obtenu le feu vert et étant validés par le staff, le retour sur les terrains afin de débuter leur préparation. Enfin, pour donc le gros des groupes, les joueurs armés pour figurer au sein de l’effectif, un premier stage bloqué où l’escouade usémiste sera affinée et même apurée, si Benzarti en juge ainsi.
Là-dessus, quels objectifs pour l’USM la saison prochaine ? Les Bleus ont toujours affirmé que leur ambition était de remporter la Ligue 1 en devançant les cadors de notre championnat. Et en l’état, la saison à venir, les Usémistes tenteront à nouveau, encore et toujours, de créer la surprise et de talonner et concurrencer les meilleurs, les rivaux historiques.
Vaste programme, sans oublier que les Bleus devront également faire bonne figure en Ligue des champions et ambitionner de passer en phase de groupe, là où tout devient possible. En football, on dit souvent que le passé éclaire le présent, et, inversement, qu’un « retour vers le futur » permet de tirer les enseignements qu’il faut pour se projeter, voire rebondir.
A Monastir, depuis le retour à l’élite, en 2017, l’USM a méthodiquement gravi les échelons qui mènent au Top 4, puis au podium et haut du pavé. Et après avoir glané la Coupe de Tunisie en 2020 et la supercoupe (organisée, quant à elle, en 2021), le club du Ribat a gardé par la suite son rang, passant, tel un Poulidor, à très peu de chose d’être titré en 2024, puis en 2025.
Quid de Mastouri ?
Revenons à présent à l’activité des Usémistes et pas seulement au terrain. Les Bleus ont ainsi mis fin aux litiges concernant Amor Bouraoui, Fadi Arfaoui et surtout avec le FC San Pedro, après le paiement de la première tranche de la somme réclamée par le club ivoirien. Ce qui a permis de lever l’interdiction de recruter et de prendre jusque-là Adnène Yaâkoubi, Ayoub Chaâbane et surtout Skander Sghaïer, solide défenseur de l’Olympique de Béja.
Et ce n’est pas tout, puisque l’USM a aussi confirmé son portier Abdessalem Hlaoui qui va rempiler pour une année supplémentaire. Enfin, rappelons qu’en football, un club, qui joue les premiers rôles et qui veut bien figurer en compétition continentale, doit s’en donner les moyens. A juste titre, si l’offre marocaine du Raja Casablanca pour enrôler le buteur Hazem Mastouri n’est pas de type irrésistible, le garder permettrait à l’USM de faire coup double : bénéficier de son apport pour viser plus haut, puis le céder plus cher en hiver.