Kairouan : Les cavaliers «Zlass» à l’œuvre - LA PRESSE
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Kairouan : Les cavaliers «Zlass» à l’œuvre

  • 3 mai 17:30
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Kairouan : Les cavaliers «Zlass» à l’œuvre

Parmi les activités qui ont beaucoup plu au public kairouanais lors du récent festival «Le Printemps de Raqqada»,  figure le spectacle équestre ayant réuni beaucoup de cavaliers qui ont excellé dans les jeux de fantasia, les sauts d’obstacles, les danses rythmées de chevaux de pur-sang arabe.

Tout le monde a été séduit par ce message de gravité et d’allégresse, de spiritualité et de joie sereine, de dynamisme exubérant et de poésie profonde. C’était plus qu’un spectacle émouvant. C’était la rencontre avec un passé glorieux: harmonie des gestes, perfection des attitudes, excellence du travail, de grandes qualités de techniques d’expression et de musicalité qui frôlaient parfois le risque.

Mohamed Ben Mokhtar, un jeune cavalier qui a attiré l’attention, nous confie: «Les risques que couraient visiblement tous les cavaliers courageux se dérobaient devant eux comme les fins qu’ils espéraient atteindre, non pas par souci de gloire, mais par volonté d’être à la hauteur.

Je remercie tous les organisateurs de ce festival qui ont déployé beaucoup d’efforts afin que cette tradition sorte de l’oubli. En fait, si on considère l’équitation comme un sport ou un hobby ordinaire qui permet au cavalier d’extérioriser ses capacités artistiques et son élégance, il ne faut pas perdre de vue qu’elle constitue, en plus, une partie de notre civilisation arabo-musulmane et de notre passé glorieux qui puise ses racines de notre identité à travers l’histoire…».

Jamel Dhabi, journaliste, renchérit : «Le cheval est tellement apprécié qu’il est cité dans des versets du Coran. Il a fait l’objet d’un intérêt particulier de la part de notre Prophète qui appelait les musulmans à apprendre aux jeunes l’équitation à côté de la natation et du tir. Il va de soi que l’élevage des chevaux occupe une place importante dans les pays arabes. La Tunisie n’a pas dévié de la règle puisqu’elle a réservé à cette espèce une attention particulière pour sa conservation, son amélioration et sa promotion. A Raqqada, par exemple, on élève des pur-sang arabes, notamment au centre El Kayed d’équitation de Raqqada. Et au cours des spectacles équestres organisés récemment dans le cadre du festival du printemps de Raqqada, on a pu admirer des courses de chevaux et des danses folkloriques rythmées dans lesquelles on a vu l’entente instinctive et intelligente des chevaux qui ont montré leurs dons de danseur, au rythme des tambours…».

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