Une approche spécifique

LA bataille pour la libération nationale que le Président de la République conduit avec la ténacité d’un homme d’Etat qui sait écouter son peuple pour prendre les décisions opportunes au moment opportun se distingue par sa dimension pluridisciplinaire.
Dans la mesure où, pour que les Tunisiens gagnent le pari exaltant de faire inscrire à jamais leur pays dans le giron des nations développées, il faut que tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, environnementale et éducative évoluent en parfaite synchronisation, sous la bienveillance d’une administration publique dont les acteurs doivent saisir qu’ils ont l’obligation impérative de rompre définitivement avec les anciennes manœuvres marquées par le clientélisme, le favoritisme, les agendas et les calculs de politiciens ayant fait faillite mais s’obstinant à ce que le peuple, conscient de leurs comportements, décide de les faire sortir de l’histoire.
C’est ainsi que mercredi et jeudi derniers, le Président de la République a imprimé à l’action gouvernementale une dynamique nouvelle et innovante. Puisqu’il a conféré avec le ministre de l’Environnement, après s’être rendu à Monastir et à Nabeul, et a décidé de stigmatiser l’inaction de l’Office national de l’assainissement, menaçant de dissoudre l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal).
Tout simplement parce que ces deux entreprises publiques ont prouvé qu’elles ont failli à leur mission. Et les Tunisiens qui ont la chance de dialoguer directement avec le Chef de l’Etat n’ont pas manqué de dénoncer «les crimes écologiques» dont leurs régions sont victimes du fait de la négligence et aussi de l’absence manifeste de patriotisme chez cette frange de responsables qui n’ont pas encore saisi les directives présidentielles ou qui ne veulent pas s’aligner sur la nouvelle approche de gouvernance mise en œuvre depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021.
Et ce sont ces responsables insouciants que le Chef de l’Etat a pointés du doigt lors de sa rencontre mercredi avec la Cheffe du gouvernement pour lui dire qu’ «il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas compris les leçons de l’Histoire».
Idem pour la ministre des Affaires culturelles, exhortée à faire comprendre aux directeurs des festivals que ces événements ont l’obligation, de par leurs programmes, d’inscrire leurs spectacles dans l’orbite de la bataille de libération nationale que le pays mène depuis près de trois ans.