USBG – Pas d’assemblée élective : En chute libre

Après le report de l’assemblée extraordinaire élective à une date inconnue, la crise s’amplifie de plus en plus.
La Presse — Comme pressenti, l’assemblée générale élective de l’USBG, prévue jeudi, n’a pas été tenue. Ce n’est pas la grosse surprise pour un club qui traverse actuellement une grande crise. Aucun candidat ne s’est présenté dans les délais pour prendre le relais.
C’est triste comme constat : après le départ au sein des joueurs (un record effarant de 18 partants), c’est le sauve-qui-peut au niveau des dirigeants. Le dernier à avoir mordu à l’hameçon, Fethi Hlel, cherche à s’en sortir par tous les moyens, mais n’a pas toujours présenté sa démission. On dit qu’il met une forte pression pour ne quitter son poste qu’après avoir effacé au moins une partie des dettes dont il s’est porté garant.
Blocage
L’annulation de l’assemblée générale évaluative, qui devait se tenir le même jour que l’assemblée élective, a été perçue comme un bras de fer qui prend le club en otage. Car, si le non-déroulement d’une assemblée générale élective n’est pas un handicap insurmontable avec la possibilité pour les autorités de désigner sur le champ un comité de direction provisoire, la non-tenue d’une assemblée générale évaluative, le même jour, est un fait de blocage.
C’est une infraction grave, c’est même une lourde atteinte aux statuts des clubs sportifs qui stipulent que la tenue de l’assemblée générale évaluative doit être maintenue pour la date annoncée, même si l’assemblée générale élective est reportée à une date ultérieure pour absence de candidature.
Pourquoi la direction actuelle de l’Usbg n’a-t-elle pas respecté les règlements en annulant l’assemblée évaluative ? Il ne faut pas trop chercher pour en connaître les raisons. Le rapport financier, qui devait être présenté aux adhérents pour lecture et approbation, n’est pas achevé pour permettre la passation entre le comité en exercice et la nouvelle direction qui devrait lui succéder.
Une situation de blocage qui ne pourrait qu’amplifier la crise administrative et financière de l’Usbg et entretenir le grand flou à un mois du démarrage du championnat.