
Le coach «sang et or» assure avoir tout fait pour bien préparer ses joueurs afin qu’ils sortent le grand jeu et présentent un football de belle facture qui honore les couleurs du club.
La Presse— Avec quel état d’esprit vous vous apprêtez à disputer cette Coupe du monde des clubs ?
Comme il s’agit d’une Coupe du monde, nous sommes naturellement très motivés de la disputer d’autant que cette édition connaît une nouvelle formule.
D’ailleurs, toutes les composantes du club sont motivées et pas seulement le staff technique et les joueurs. Nous ferons en sorte que les joueurs foulent la pelouse à la fois épanouis et motivés pour pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes et sortir le grand jeu. C’est l’objectif escompté
Contrairement à d’autres clubs, l’Espérance a choisi de disputer cette échéance sans renforts…
Ce n’est pas vraiment l’Espérance qui a choisi, mais nous étions contraints de le faire. Nous n’avons pas voulu prendre des joueurs pour un mois, c’est notre choix. Cela dit, il y a des renforts cet été. Il y a aussi des recrutements que nous n’avons pas pu faire car, aux mêmes postes, il y a des joueurs qui sont sous contrat pour encore un an, voire deux.
Bref, ce n’est pas un choix d’être allé à la Coupe du monde des clubs sans renforts. L’opportunité ne s’est pas présentée pour faire à temps au moins un recrutement qui correspond à nos besoins qui dépassent le cadre de ce Mondial des clubs, car nous voulons nous renforcer selon nos objectifs pour la saison prochaine. Et puis, nous ne pouvons pas rendre tout le monde heureux.
Ne craignez- vous pas de décevoir alors que l’équipe ne s’est pas renforcée ?
Cela ne nous traverse pas l’esprit. Ce n’est nullement notre façon de penser. Nous nous apprêtons à aborder cette compétition et le premier match en particulier avec optimisme. Nous ferons ce que nous avons à faire. Après, ce qui se passera se passera. Nous aspirons être à la hauteur et nous ferons tout pour l’être.
Quel visage pourrait présenter l’EST au premier tour face à Flamengo et Chelsea notamment ?
On ne peut pas savoir comment ça va se passer face à ces gros morceaux. C’est un football de haut niveau. Ce sera d’abord une occasion pour nous faire connaître et pour savoir où est-ce que nous sommes par rapport à ces grands clubs à l’échelle mondiale.
Avez-vous bien étudié vos adversaires ?
Certainement. Cela fait un bon moment déjà que nous travaillons là-dessus et que nous étudions nos trois adversaires du premier tour. A l’ère du numérique et des très hautes technologies et comme les matchs sont accessibles sur tous types de plateformes, le football n’a plus de secret. Tout le monde se connaît.
Il y a espoir de passer le cap du premier tour ?
Comme dit l’adage, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Nous allons négocier ce Mondial match par match et les préparer très bien, un par un. Cela va se jouer sur le terrain. Le reste, c’est Dieu qui décidera.