Sous la houlette du Président de la République : La Tunisie confirme sa vocation africaine et son attachement à sa souveraineté - LA PRESSE
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Sous la houlette du Président de la République : La Tunisie confirme sa vocation africaine et son attachement à sa souveraineté

  • 12 mai, 2025
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Sous la houlette du Président de la République : La Tunisie confirme sa vocation africaine et son attachement à sa souveraineté

La Tunisie nouvelle, comme l’a qualifiée le Président de la République, après sa réélection, haut la main, le 6 octobre 2024, pour un second mandat, se distingue par une  approche à la fois sociale et souveraine privilégiant, de la sorte, l’indépendance de la décision tunisienne.

La Presse — Ceci ne veut point dire un repli sur soi, mais une affirmation de la détermination à concrétiser le projet du Président  Kaïs Saïed en vue de mener le navire tunisien à bon port dans le sens où un intérêt spécial est accordé à tous les secteurs de la dynamique socioéconomique dans le but évident de réaliser l’oeuvre de développement durable et global.

Dans ce cadre, le Chef de l’Etat compte beaucoup sur la coopération internationale avec les pays frères et amis avec une diversification des partenaires allant du monde arabe à l’Amérique Latine, en passant par les Etats du continent africain et ceux de l’Union européenne, d’où la place de choix conférée à l’action diplomatique destinée contribuer efficacement à la concrétisation des attentes et des aspirations du peuple.

Il faut rappeler que le Président Saïed a tenu à exprimer, à l’issue des travaux de la 38e session ordinaire du Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, tenu les 15 et 16 février 2025 à Addis-Abeba, la fierté de la Tunisie quant à son appartenance à l’Afrique tout en soulignant dans ce contexte la nécessité de passer, rapidement, à la concrétisation des recommandations issues de ce sommet.

Et fidèle à sa vision, le Chef de l’Etat a affirmé que “les sommets et conférences internationales ne doivent pas être une fin en soi, mais qu’ils doivent être accompagnés du suivi réel, dans les plus brefs délais, par des actions décisives sur le terrain.

D’ailleurs, il est utile de mentionner que les instructions présidentielles sont nettes quant à l’impératif d’intensifier la coopération économique avec de nombreux pays africains, plus particulièrement ceux avec lesquels la Tunisie entretient des relations de longue date, comme celles issues de l’ouverture des universités tunisiennes aux étudiants africains depuis les années 1960.

Ainsi, la présidence de la République ne cesse de réitérer que la diplomatie tunisienne s’appuie sur des constantes solides et bien ancrées grâce à son rayonnement à travers le monde d’aujourd’hui non seulement au niveau de la diplomatie traditionnelle, bilatérale ou multilatérale, mais aussi et surtout au niveau économique.

On ne peut passer sans mettre en exergue le souci majeur du Président Kaïs Saïed de préserver la souveraineté nationale loin de toute ingérence étrangère, aussi bien sur la forme que sur le fond, un souci répété haut et fort, tout récemment lors de l’audience accordée au ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, en martelant en substance que “les déclarations et communiqués émanant d’entités étrangères sont totalement inacceptables dans la mesure où ils constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures tunisiennes.

Le Chef de l’Etat a été plus direct et plus ferme en assurant, sans équivoque, que la Tunisie «n’est ni un domaine privé ni un verger. Et si certains expriment leur regret face à l’exclusion des observateurs internationaux, la Tunisie peut, elle aussi, envoyer des observateurs auprès de ces mêmes parties qui se disent préoccupées ou prétendent être tourmentées…».

En tout état de cause, la Tunisie confirme, une fois pour toutes, sous la houlette du Président de la République, sa vocation africaine et son attachement à l’indépendance de ses décisions ainsi que son refus de toute forme d’ingérence dans ses affaires intérieures.