Palais de Carthage: Actions présidentielles pour élargir la coopération internationale
La Tunisie a toujours accordé une importance capitale à la promotion de ses relations de coopération avec les différents pays, particulièrement ceux du continent africain, grâce à la consolidation de ses relations politiques et économiques, tout en veillant à la diversification des partenariats internationaux avec les pays frères et amis dans le monde entier grâce à la perpétuation des liens historiques et profonds entretenus avec ces pays.
La Presse — Cette orientation se trouve renforcée au sein de la Tunisie nouvelle mise en marche, notamment, depuis la réélection, haut la main, du Président de la République le 6 octobre 2024, tout en réaffirmant l’esprit de l’indépendance des décisions du pays et de sa souveraineté.
Ainsi, dans ce cadre, le Chef de l’Etat a tenu, en recevant le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, à faire un tour d’horizon du fonctionnement de la diplomatie tunisienne aussi bien en matière d’actualité que dans ses performances en général.
En effet, il a décortiqué les résultats de la participation tunisienne aux travaux de la 38e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), qui s’est déroulée les 15 et 16 février dans la capitale éthiopienne, sans oublier les rencontres bilatérales ayant eu lieu en marge de cette manifestation.
Il est évident qu’il faut évaluer la participation et le comportement des délégations tunisiennes dans les joutes internationales, mais comme l’a indiqué le Président Kaïs Saïed, la Tunisie ne peut qu’être fière de son appartenance au continent africain dans la mesure où il a mis l’accent sur l’impératif pour que les recommandations émanant de ce sommet soient concrétisées. «Les sommets et conférences internationaux ne sont pas une fin en soi, mais doivent être accompagnés de décisions qui prennent effet en vue d’être mises en application dans les meilleurs délais».
Et fidèle à ses visions anticipatives et prospectives quant à la nécessité de mettre en place des concepts nouveaux, le Président de la République a tenu à souligner les malheurs subis par les peuples du continent africain qui souffrent, de nos jours encore, des séquelles et des ravages dus aux guerres et au pillage de leurs ressources, d’où la mise en exergue du rêve des pères fondateurs de l’Union africaine (anciennement OUA), lors de sa création, qui consistait à ce que l’Afrique appartienne aux Africains afin que les peuples de ce continent puissent bénéficier de leurs richesses.
En outre et à défaut d’une véritable unité, il est logique de profiter de l’existence d’un pareil mécanisme qu’est l’actuelle UA pour renforcer la coopération à l’échelle continentale et au niveau bilatéral, d’où les instructions données par le Chef de l’Etat en vue d’intensifier la collaboration avec plusieurs pays africains dans le domaine économique.
C’est dans cet ordre d’idées qu’il est plus facile de consolider les échanges avec plusieurs pays entretenant des rapports privilégiés avec la Tunisie, au vu, notamment du rapprochement opéré avec certains d’entre eux depuis l’ouverture des universités tunisiennes aux étudiants africains, ce qui constitue un facteur supplémentaire en vue de faciliter la coopération avec les pays d’origine de ces étudiants.
Toutefois, et outre les pays africains, le Président de la République a affirmé qu’il est impératif d’élargir le champ de coopération en diversifiant les partenariats, plus précisément avec les pays d’Asie et d’Amérique du Sud, dans la mesure où l’essentiel réside dans la préservation de l’indépendance de la décision tunisienne, tout en privilégiant l’intérêt suprême de la Tunisie, dont le drapeau doit rayonner partout dans le monde.
Par ailleurs, et soucieux de faire émerger les droits du peuple tunisien, le Président Kaïs Saïed a recommandé la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes en matière diplomatique afin d’exposer plus efficacement la question de la récupération des fonds détournés à l’étranger devant les diverses enceintes internationales et régionales, en particulier devant l’Assemblée générale des Nations unies.
«Les procédures judiciaires engagées depuis 2011, ainsi que plusieurs autres expériences, ont montré leurs limites. Il est préférable de coordonner avec plusieurs autres pays pour récupérer ces fonds, plutôt que d’attendre indéfiniment des promesses et des déclarations d’intention qui ne se concrétisent pas», a indiqué, haut et fort, le Chef de l’Etat.
Si on ajoute les directives en vue d’intensifier les mesures en faveur des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et de leur offrir les meilleures prestations de services, tout en se préparant, dès à présent, à leur retour au pays, on a la confirmation du suivi assuré par le Président de la République, soucieux de garantir la prospérité à tous les enfants de la Tunisie.
