Les conseillers pédagogiques et les surveillants suppléants réclament la régularisation de leur statut
Les surveillants et et les conseillers pédagogiques contractuels relevant du ministère de l’Education poursuivent leur sit-in ouvert devant le siège du ministère pour dénoncer la précarité de leur situation et exiger leur intégration a indiqué, vendredi, la Coordination nationale des conseillers pédagogiques, des surveillants et des laborantins contracturels relevant du ministère de l’Education dans un communiqué. Les représentants de la coordination ont tenu à rappeler que le ministre de l’Education leur a promis, suite au mouvement de protestation qui a eu lieu le 19 décembre 2024, de régler leur situation dans un délai de trois semaines, « mais ils n’ont pas été intégrés jusqu’à ce jour ». Ils considèrent que leur statut professionnel actuel « contredit la constitution et contredit les déclarations et les communiqués de la Présidence de la République et l’engagement sérieux à résoudre les dossiers en suspens et la cessation définitive de l’emploi précaire et les contrats à durée déterminée ». Selon Moncef Farhani, coordinateur national des conseillers pédagogiques, surveillants et laborantins contractuels, le ministère de l’Education a exclu 1 228 conseillers pédagogiques et suppléants lorsqu’il a publié, le 8 janvier, la décision relative à la régularisation du statut professionnel d’au moins 25 000 enseignants et enseignants adjoints, a-t-il déclaré.